Mercredi dernier fait tout à fait exceptionnel me voilà sur Lille avec 1h30 à tuer.
2 choix :
-
m’engouffrer dans un café de la grand place pour me protéger du froid polaire et
profiter du wifi. (Les ours polaires ne vont pas tarder à nous rejoindre cela arrive tous les 100 ans, et j'ai bien l'impression que cela sera aujourd'hui)
-
maintenant que je suis blogueuse (wouaaa çà en jette) je me dois de me mettre en
quête d’un sujet.
Bien sûr, il suffit de taper Lille sur un moteur de
recherche pour avoir des centaines de photos, et d’infos sur la capitale des Flandres.
Je ne me laisse pas abattre par google, et décide d’affronter le vent glacial qui
sévit depuis plusieurs jours sur la région.
Étant à proximité de la rue de la soif, je tiens là le scoop
qui risque d’intéresser du monde. Sauf qu’il est 10h30, et que tout est fermé à
ce moment-là de la journée. Fausse bonne idée … je décide donc de me diriger tout
naturellement vers la place de la république qui se trouve à proximité.
Je longe le boulevard de la liberté, puis le bâtiment de la
préfecture du Nord. Je suis à l’ombre, j’affronte le vent. Honnêtement, je me
les pèle. Le soleil m’attend là sur la place de la république, j’accélère le
pas. Je décide d’armer mon appareil photo … et #jesuisunequiche s’aperçoit
qu’elle a oublié la batterie de celui-ci
dans sa jolie pochette dans la voiture. Heureusement que je suis seule, sinon
ma tribu s’en donnerait à cœur joie.
J’accélère le pas, je contourne de nouveau la préfecture, et c’est en
compagnie du soleil que je reviens vers mon fringant véhicule. Une douce odeur
de café en cours de torréfaction m’accompagne. Je récupère la batterie, puis décide
de reprendre le chemin en sens inverse. Cette odeur de café a réveillé en
moi des souvenirs d’enfance. Ce doux parfum m’a longuement accompagné vers
l’école primaire avant de disparaitre sans que je m'en aperçoive vraiment à l’époque, comme beaucoup d’autres petits commerces
d’ailleurs.
J’ai le soleil de face, très peu de vent, c’est super
agréable. Le soleil met en valeur l’immense bâtiment de notre préfecture. J’arrive
sur la place de la république, des jardiniers interviennent sur les espaces
verts, tout cela annonce le printemps.
Il y a très peu de monde, face à moi se trouve le palais des
beaux-arts qui date du XIXéme siècle. Il est là immense, combien de fois suis-je passée à côté sans lui
adresser le moindre regards pressé par telle ou telle chose à faire. Je décide
de prendre mon temps pour observer ses monumentales colonnes, et ses superbes sculptures
qui ornent son front. Malheureusement, une partie est cachée en raison de
rénovations. Je n’ai donc qu’une vue relative de l’ensemble.
Je prends le temps de lire les informations concernant son histoire, elles sont affichées sur une des barrières qui nous en interdit
partiellement l’accès. A l’époque pour obtenir des fonds on organisait une
loterie, aujourd’hui on fait du crowndfunding, le nom change mais le but est le
même. Je décide d’en faire le tour, puis j’accède par un portillon au jardin
qui l’entoure. J’ai toujours la tête
levée et découvre des sculptures
magnifiques. … oui, vous vous attendiez
à me voir tomber, et bien non pas de catastrophe en vue (que vous êtes vilain(e)s,
mais j’avoue cela aurait été bien rigolo.
Derrière le bâtiment se trouve un immense cube de verres,
c’est donc tout naturellement que je décide d’aller le voir également.
Seule, je me coince dans un petit coin à l’abri du vent tout
en profitant du soleil, et du spectacle qui s’offre à mes yeux. En
fait, le bâtiment d’origine se reflète dans cette construction de verre, et
c’est juste magnifique. Il y a une multitude de reflets de toutes les couleurs,
je ne me lasse pas d’observer cette mise en scène d’architecte des temps modernes
qui mets en valeur une bâtisse ancestrale.
Bon il y a du soleil, mais je suis quand même frigorifiée. Je rebrousse chemin, et décide d’entrer dans ce palais des beaux-arts. Malheureusement, ce musée est immense, et je n’aurai pas le temps de le visiter en totalité en prenant mon temps pour y apprécier les trésors qu’il abrite en son cœur.
Je m’imprègne quand même de ce majestueux hall. L’escalier m’invite à la rêverie, j’imagine très bien cendrillon le descendre en courant à minuit pour rejoindre son carrosse avant qu’il ne redevienne une citrouille. (oui, je suis fleur bleue et alors ??!!)
Il est temps pour moi de quitter ce palais des beaux-arts, de me promettre d’y revenir très vite avec Heito pour en connaitre davantage sur ce palais classé 8éme musée sur 321 en France.
Le vent souffle toujours, le soleil commence régulièrement à
s’effacer derrière les nuages.
Je rejoins ma
voiture, je suis de nouveau en mode Chacha working girl avec juste un p’ti
papier en tête sur cette fabuleuse découverte. Cela me fait penser que dernièrement,
nous sommes allés au musée La piscine à Roubaix, et que je ferai de vous
raconter cela aussi tant nous avons aimé cet endroit.
Je vous dit @ très bientôt pour une nouvelle aventure.
Comme j’apprends vite, et que je sens que nos aventures commencent
à vous plaire vous pouvez vous abonner en entrant votre adresse @ juste sous Follow by email, ici sur la droite cela
prend 2 secondes & promis on se retrouve très vite
je ne sais pas si c'est une bonne idée de m'abonner, je vais finir par avoir envie de passer la Loire, je ne sais pas si c'est bon pour mon karma :)
RépondreSupprimerTu sais ce qu'on dit sur le Nord : "on pleurs 2 fois, une fois quand on arrive, une fois quand on en repars"
RépondreSupprimerJ'ai encore d'autres arguments pour te faire venir !
En tout cas, merci d'être venue jusqu'ici pour une lecture dominicale .
Je sais que dans l’histoire la loterie a permit de réaliser un certain nombre de projets superbes à travers le monde ! Par exemple la grande muraille de chine ! Actuellement en devinant les résultats Powerball USA par exemple, les fond récolter servent tout particulièrement pour le financement des projets non significatif. Bien damage…
RépondreSupprimerLes civilisations ont changé au cours des derniéres décennies, les centres d'intérets et les mentalités aussi malheureusement.
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