Le printemps, la mer, et ce voyage si particulier…
Début avril, j’ai mis le cap sur le Qatar. Oui, je sais, ce n’est pas une destination anodine, et certains y verront de la controverse. Mais un jour, je suis tombée sur une vidéo : le désert, doré et infini, s’ouvrait sur une mer d’un bleu profond. Cette mer s’appelle la mer intérieure, et à cet instant, mon cœur a vacillé. J’ai su que je voulais y aller.
Ce voyage, nous l’attendions depuis… 25 ans. Pas pour le Qatar en particulier, mais pour ce moment-là. En 2025, cela fait 25 ans que nous sommes mariés. C’était notre année. Notre moment. Nous nous étions promis un voyage de noces — le vrai, le beau, le nôtre. Il aura fallu attendre un quart de siècle, mais cette promesse-là, nous l’avons tenue.
Habitués aux beaux hôtels, nous avons eu un coup de cœur pour le Fairmont à Doha. En octobre dernier, un peu sur un coup de tête, nous avons réservé deux billets. Doha nous attendait. Nous ne savions pas ce que nous allions y chercher, ni vraiment ce que nous allions y trouver. Je savais juste une chose : j’allais voir cette mer intérieure.
Mais la vie n’en fait souvent qu’à sa tête. Ce voyage, que nous avions rêvé, ne s’est pas passé comme prévu. Nous sommes partis le cœur lourd, les pensées emmêlées, l’âme un peu ailleurs.
Pourtant, sous le soleil brûlant et le ciel d’un bleu inaltérable, quelque chose s’est apaisé. La chaleur nous a enveloppés. Le désert, immense, silencieux, a offert un peu de réconfort.
Et puis, ce moment suspendu : une balade à travers les dunes, en compagnie d’un couple suisse, d’un autre couple venue d'Australie et d’un homme venu d’Arabie saoudite. Des inconnus, devenus en quelques heures des compagnons de voyage.
Des sourires, des rires, des regards.
Une aventure commune au cœur du sable.
La mer intérieure était là… mais cachée. La marée était basse, elle s’était retirée, pudique. Qu’importe. J’étais là, moi. Là où je devais être. Dans ce décor irréel, entre le sable et le ciel, avec l’homme que j’aime.
Ce printemps, j’ai touché un rêve. Même s’il avait le goût doux-amer de l’imparfait, il restera gravé en moi.
Ce billet participe au Projet 52 organisé par Du côté de chez Ma. Plus d'infos ici
Magnifique projet pour 25 printemps, bravo pour ce billet émouvant.
RépondreSupprimerLe dépaysement a souvent un côté bénéfique, en tout cas je te le souhaite...
Très bon week-end !
Un beau voyage.
RépondreSupprimerNous non plus nous n'avions pas pu faire un vrai voyage de noce. Par la suite nous l'avions organisé pour nos 20 ans de mariage. Mais un souci de santé imprévu de mon épouse nous a obligé de l'annuler.
Nous avons enfin pu partir deux ans après pour un magnifique périple à la Réunion et l'ile Maurice. Merveilleux souvenirs toujours présents dans nos esprits.
Je ne sais pas pourquoi vous étiez moins enthousiastes au moment de partir mais je crois quand même que ça vous fera de bien beau souvenirs.
RépondreSupprimerBon week-end.
Ce devait être effectivement, un beau voyage.
RépondreSupprimerBeau samedi.
;@)
Un printemps ensoleillé et chaud ! Dépaysant !
RépondreSupprimerBon weekend !
Superbe voyage! Merci pour le partage et beau week-end.
RépondreSupprimerNous n'avons pas pu - non plus - faire de voyage de noces au moment idoine, mais un jour peut-être...
RépondreSupprimerBises du dimanche !
Magnifique printemps !
RépondreSupprimerEt bel anniversaire ;-)
Bonjour. Un magnifique voyage pour vos 25 ans de mariage. Parfois, il fait bon de patienter pour obtenir ce que l'on souhaite. Merci pour ce beau récit et les superbes photos. Merci du partage.
RépondreSupprimerBonne journée. Bises