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Epinglé moi ! |
Après deux petites pauses avec notre rendez-vous #EnFranceAussi, nous voici à nouveau outre Atlantique pour la suite de nos aventures made in California.
Nous n’en étions qu’à notre 4éme jour, et nous étions déjà complétement déconnectés de la réalité. On ne réalisait par vraiment que nous étions à plus de 9000 kms de la maison, trop heureux d'être aux Etats-Unis pour vraiment comprendre qu'on réalisait tous un nouveau rêve.
Lorsque que nous prenons la route pour fuir le Lotus of Lompoc,
la brume enveloppe les montagnes. Nous sommes les seuls à emprunter ce long ruban de bitume qui traverse ce paysage emprunt de sérénité, une musique lounge nous accompagne...la vache qu'est ce qu'on est bien, je ne voudrais pour rien au monde que cela s'arrête.
⟴ SANTA BARBARA
C'est en milieu de matinée que nous arrivons à Santa Barbara, les rues sont encore desertes, le ciel
est gris, la brume toujours présente masque la ligne d’horizon.
C’est bizarre comme sensation, mais j'accroche immédiatement. Très rapidement, nous trouvons une place
pour garer notre immense voiture. Comme d’habitude,
nous ne comprenons rien à la signalétique, il y a d’autres voitures garées dans la rue, nous en concluons que
c’est bon. Nous sommes dans une rue où s'aligne des petits restos, tous aussi sympathiques les uns que les autres, tous proposent de déguster les vins issus de la région. C’est so cute !
Nous arrivons rapidement sur la plage. Nous nous dirigeons
tout naturellement vers le ponton en bois. Il craque sous nos pieds, les
voitures roulent au pas. La ballade se fait doucement, on se retourne et nous
pouvons observer Santa Barbara qui s’étire
jusqu’aux collines avoisinantes. Je
suis bien, je suis happy.
Le temps de faire un tweet taquin à Jac, de chez Travellers & Fish,
et nous remontons le ponton en direction du centre-ville de Santa Barbara.
Il est presque midi, nos ados2.0 ont faim, et un ado dont le ventre tambourine est encore plus pénible à gérer qu’un âne têtu.
Heureusement pour nous, une odeur
de pizza au feu de bois titille nos narines, et en moins de temps qu’il ne faut pour l'écrire, nous nous sommes retrouvés attablés chez Lucky Penny.
Lucky Penny a trouvé sa place dans une vieille usine au coeur d'Art District. Un hipster assure le service, l’endroit est convivial. Malgré la foule, le joli hipster nous gratifie d'un smile, puis nous honore avec un petit mot en Français…Je suis
sous le charme.
Ma tribu se laisse séduire
par une pizza chacun et moi une salade. Une salade des plus exotique, je n’avais goûté des
feuilles aussi … caoutchouteuses, mais bonnes … mais caoutchouteuses , une salade 100%
local (enfin, je pense 😉).
Après ce repas, nous avons pris le temps de faire une promenade digestive dans Art
District, puis celui d'apprécier une bonne glace de chez Cold Stone pour satisfaire
notre envie de dessert. Le temps est passé trop vite, il fallait déjà penser quitter Santa Barbara.
Nous ne sommes pas allés visiter La Mission comme le conseil de très nombreux guides. Nous étions bien
là au bord du Pacific, sur la riviéra
America comme on aime la
surnommer. Il faisait doux, la brume avait fini par se lever, le soleil mettait
en valeur les palmiers et les maisons aux
architectures espagnoles. Un bonheur simple, mais qui vous marque la journée à tout jamais.
Petite précision, comme beaucoup, j’étais fan dans les années 80 de la série Santa Barbara et de Cruz Castillo. Mais ce n’est pas pour çà spécialement
que je suis passée par cette ville mythique.
Non. Mon kiff cette année, c’était le Pacific et les pontons. J’ai toujours été fascinée par ces pontons que l'on voit dans les séries américaines ou sur les cartes postales. Je suis fascinée par leur
construction tout en bois, leurs restaurants, et leurs manèges. Ces pontons sont dans mon esprit étroitement liés à la Californie. C'était un rêve que de pouvoir toucher leur balustre en bois, m'y appuyer pour observer l'océan d'un côté et de l'autre, les montagnes au loin.
A San Francisco, je suis passée
dessous (remember comment je me suis vautrée dans
le sable), et là, à Santa Barbara j’ai
marché dessus. Mais la boucle est loin d'être bouclée, nous allions encore en faire un autre, tout aussi célébre, pendant à la fin de notre séjour.
J'ai aimé flaner dans les rues de Santa Barbara. Une station balnéaire huppée aux accents hispaniques, et qui pourtant à su garder une part d'authenticité. J'ai aimé y croiser de belles voitures américaines aux V8 rugissants, les façades des maisons aux couleurs chaudes, les tuiles ondulées, les palmiers et la douceur de son climat.
Santa Barbara a été détruit en partie en 1925 par un séisme, mais miraculeusement certaines maisons ont été conservées.Il parait que ses habitants ont toujours voulu préserver la qualité de vie de cette ville balnéaire. Ici point de tour en verre ou d'immeubles gigantesques, les promoteurs immobiliers sont priés d'aller voir ailleurs.
A Santa barbara vie une amérique bien dans ses baskets et tolérantes, c'est peut être pour çà que j'ai tant aimé cette ville.
Le temps est passé incroyablement vite, il nous a fallu reprendre la route vers notre destination finale du jour : Los Angeles. Mais avant cela, j'avais programmé une autre halte : Malibu. Malibu et ses sirènes en maillot de bain rouge, sa plage, ses sauveteurs. Le mode soap opera était enclenchée.
⟴ MALIBU
Avant d'arriver à Malibu, nous avons enfin emprunté la fameuse Highway One, traversée des montages, suivi d'une route aux multiples virages. Un double ligne jaune qui n'en finie pas, le soleil nous accompagne. Le décor parfaitement parfait, tout le monde se suit sagement, nous allons tous dans la même direction.
Un peu trop nombreux d'ailleurs, à l'arrivée çà bouchonne. J'avais oublié un "petit" détail, nous sommes dimanche. De nombreux californiens veulent profiter eux aussi de leur belle plage, et cela devient pratiquement mission impossible de trouver une place pour se garer. On s'écarte du centre, nous suivons la côte. Enfin, nous longeons les nombreuses maisons de fortunés américains qui ont contruit des villas sur des kilométres le long de côte. Il n'y a rien à voir, enfin si, des Porsches, des Bentleys, Audi R8, la liste des voitures luxueuses s'allonge au fur et à mesure que nous avançons.
Quand enfin, nous trouvons une place. Nous sommes au bout, du bout de Malibu.
⬆ Pâraitrait que c'est la maison d'une chanteuse... machin Del Ray.
Nous en profitons pour nous dégourdir les jambes, et là, nous voyons quelques choses d'assez irréaliste, limite inquiétant. Tout le long du parking se trouvent des camionnettes, toutes portes ouvertes dans lesquels des hommes sont allongés sur des matelas à observer la mer. Résidence secondaire home made pour le week-end ? Je sais pas, mais en tout cas, je ne me sentais pas trop rassurée (j'ai été très marquée par le film TAKEN 1, et depuis je panique vite dans les lieux qui ne m'inspirent pas confiance, c'était le cas ici)
Poussin, une nouvelle fois est subjugué par le Pacific. Nous sommes tous un peu déçu de ne pas avoir pu visiter Malibu. Et en même temps, on se dit que nous n'avons trop rien rater puisqu'il n'y avait rien à voir.
Nous reprenons la route vers Los Angeles, enfin Anaheim. La route sera fastidieuse, entre bouchons, périphérique saturé, et une conduite olé olé. Ici pas de véritable code de la route, chacun essait d'éviter les autres comme dans un jeu de Mario Kart. Nous découvrons la voie réservée aux car pool, une merveille. Mais avant de s'y insérer, il faut traverser les 7 voies qui nous en séparent. Ici point de clignotants, on fonce, on avance et on essait de survivre.
⟴ HYATT HOUSE ANAHEIM
C'est en fin de journée que nous arriverons à notre hôtel. Cette fois, j'ai tout bon, enfin presque. Nous sommes à l'Hyatt House d'Anaheim. Notre chambre dispose d'une kitchinette avec un frigo XXL, un îlot central avec 2 tabourets (les 2 autres mangeront debout tant pis pour eux), un lit king size, un canapé lit que nous attriburons aux ados (mais cela ne conviendra pas à Lolipopo, qui nous feras un caprice mais rien d'ingérable), 2 télés, et une salle de bain rêve, le bonheur quoi.
Anaheim est surtout connu pour ses parcs d'attractions, le plus célèbre étant Disneyland. Nous avions prévu de faire Disneyland le 4 juillet, mais lorsque nous avons vu les tarifs pour 4, nous nous sommes demandés si cela en valait vraiment la peine. (Compter un peu plus de 450 $) Puis à lire les différents avis, l'ensemble de ma tribu a préféré passer au plan B. (plan B ? Sachant que nous repassions par Los Angeles avant de rentrer, s'ils nous restent un quelconque budget, nous pourrions une nouvelle fois étudier la possibilité de ... ).
Nous avons donc changé nos plans pour le 4 juillet, et nous nous sommes offerts une séance de shopping dans un outlet. Je vous en reparlerai plus en détail la prochaine fois. Une journée de dingue, de folie, saupoudré de rire, de larmes pour finir par des yeux écarquillés au maximun.
Anaheim est situé dans le comté d'Orange, cette une ville donne l'impression d'être dans une immense zone industrielle et un quartier résidentiel en même temps. Ici toutes les pelouses sot coupées au millimétre prêt. Les rues étaient très propres, pas ou peu de circulation. Une découverte sympa, même si nous étions à plus d'une heure du centre de Los Angeles. En même temps, cela nous a permis de découvrir différemment cette immense ville qu'est LA.
La 1ére nuit à l'Hyatt House ne fût pas très paissible, notre chambre avoisinait une porte de sortie. A plusieurs reprises pendant la soirée, d'autres residents ceux sont permis des va et vient en faisant claquer la porte. Heureusement pour nous, cela a cessé dès la seconde nuit.
Sinon, tout y était calme et volupté. Prendre notre petit déjeuné au bord de la piscine sous le soleil de la Californie, boire un vrai jus d'orange, profiter d'un show cooking çà n'a pas de prix. Une très belle adresse que l'Hyatt House de Anaheim loin des préjugés sur les tarifs des hotels de cette chaîne. Nous nous y sommes pris à l'avance et nous avons pu bénéficier d'une belle reduction. 135€/nuit pour 4, petit dej' inclus. Oui, cela prend du temps de chercher des bons plans, mais çà se trouvent. Vous vous dites 135€ quand même, et si je vous dit que nous avons payé plus de 188€ pour une nuit sans petit dej' dans un simple 2* au Grand Canyon, vous dites : ah oué bon plan quand même.
Je vous laisse ici sous ce beau parasol, profiter du temps, et je vous retrouve d'ici peu pour la découverte de Los Angeles loin (mais pas trop) des circuits touristiques habituels. Los Angeles ne nous avait pas laissé indifferent la 1ére fois, et cette fois nous en sommes presque tombés amoureux.
See you soon,
kisss
Chacha
Santa Barbara j ai la chanson dans la tête
RépondreSupprimerà première vue pas la ville où je me serais arrêtée mais depuis j ai eu de bons échos comme le tien entre autre
J'ai arrêté de m'arrêter aux préjugés, j'aime me faire mon propre avis.
SupprimerParce que tous les goûts sont dans la nature.
J'en ai lu beaucoup de bien, et le nom m'inspirait. Le meilleur moyen de savoir si c'est bien c'est de s'y arrêter
SupprimerJe me dois de défendre l'honneur de "machin Del Rey" : non mais LANA DEL REY quoi le mythe ;)) J'adore Malibu. Magnifique article qui me ramène à mes souvenirs ensoleillées de Californie. Santa Barbara reste un énorme coup de coeur. Magnifique !
RépondreSupprimerMea coulpa ... Lana Del Rey, je vais essayer de retenir ... mais j'avoue j'accroche pas trop. Sinon c'est toujours un plaisir de te croiser sur mon blog, et de voir un de tes commentaires.
Supprimer😍😘
J'ai beaucoup aimé ton coup d'oeil sur Santa Barbara. De jolies photos!
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