Tiens tu es là toi ?
Toi et moi, ce n'est pas le
grand amour. Trop de souvenirs liés à mon enfance, A chacune de nos rencontres,
il s'est passé un truc qui m'a marqué.
La toute première fois cela
remonte aux années 1980-81. Je suis partie en classe verte à Pelvoux, 3 semaines de découvertes
sans papa, maman. Je garde des premiers jours un souvenir agréable, il faisait
doux, les arbres étaient multicolores. 1er torrent, 1ère montagne, l'escale,
les rires, les copains, les sanglots sous la couette en manque de vous papa, maman,
puis la balade sur le glacier que de beaux souvenirs.
Beaux souvenirs jusqu’à cet incident, stupide, incompréhensible,
dans une autre classe, une autre école mais néanmoins de la même ville. Cela est
reste gravé dans mon esprit cela aurait pu être moi, ou un autre de ma classe.
Depuis ce jour-là, j’ai su que toi et moi ça serait compliqué.
Quelques années plus tard, j’ai voulu retenter l’expérience mais
cette fois en plein hiver.
Le ski, la luge, le chocolat chaud et les parisiens … Cette fois, c’était avec le comité d’entreprise de mes parents. Tous les enfants de 14 ans se voyaient offrir un séjour au ski (#MerciPatron) … nous enfants du Nord, fils et filles d’ouvriers au milieu de petits parisiens. Je vous laisse imaginer le reste.
Le ski, la luge, le chocolat chaud et les parisiens … Cette fois, c’était avec le comité d’entreprise de mes parents. Tous les enfants de 14 ans se voyaient offrir un séjour au ski (#MerciPatron) … nous enfants du Nord, fils et filles d’ouvriers au milieu de petits parisiens. Je vous laisse imaginer le reste.
Etant du genre à ne pas laisser tomber, j’ai remis cela en 1987. Je
suis revenue vers toi quelque part du côté de Grenoble. C’était partie pour 3
semaines ! 2 semaines en camp fixe au bord de la rivière et une semaine en
camp itinérant. Cela voulait dire sac à dos, gros gaudiots, tente et tout le
toutim. Chaque jour, il fallait installer le camp, faire sa toilette dans le torrent,
et crapahuter des kilomètres et des kilomètres chargés comme des mules.
Tu m’en as fait suer, chier, râler mais j’ai vu aussi de très
jolis paysages. Je l’ai fait, tu m’as vu mais je ne suis plus jamais revenue.
Il y a 2 ans, tu as pris la vie d’un collègue. Comme çà, sur un
coup de tête, pourquoi lui. J’ai été très choquée par cet accident. Je lui avais souhaité de bonnes vacances …
Ce billet participe au rendez-vous Un jour des mots de Cédric du blog From Yukon. Un rendez-vous éphémère qui durera le temps qu'il faut. Y participe qui veut, au jour le jour.
Il est beau ce texte de désamour !
RépondreSupprimerMerci Delphine, je l'aime la montagne ... mais en photo
Supprimer